"Solénoïde" - Mircea Cărtărescu

"Car, en effet, la beauté est toujours la rencontre sur une table de dissection du parapluie et de la machine à coudre." Quelques faits ? Le narrateur enseigne le roumain dans un collège de la périphérie de Bucarest. Un humiliant échec -une critique aussi violente que moqueuse d’un de ses poèmes lu à un cercle d’étudiants- l’a des années plus tôt fait renoncer à son rêves de devenir écrivain. Il a été marié mais vit dorénavant seul, bien qu’il entretienne une liaison avec sa collègue Irina, professeure de physique dont les admirables yeux bleus compensent les airs de martyre. Il vit dans une grande maison en forme de navire, située dans une rue où règne un éternel automne, peuplée de campements de tziganes, où aucune habitation n’est normale, une rue à l’entrée de laquelle la réalité s’arrête…. (Voilà, ça commence à dérailler… impossible d’évoquer des faits en occultant la manière dont ils sont tordus, amplifiés, par la lecture qu’en fait le narrateur). Son éviction précoce ...